Les sujets politiques, en lien principalement avec les prochaines législatives, cristallisent l’intérêt des quotidiens parvenus lundi à l’APS.
Plusieurs journaux, parmi lesquels le quotidien Enquête, rapportent que le gouverneur de Dakar a rendu public un communiqué "pour interdire tout acte de propagande d’ici au 9 juillet".
"Al Hassan Sall vise-t-il les manifestations de Yewwi Askan Wi ?", un des principaux regroupements de l’opposition sénégalaise, s’interroge Enquête qui parle à ce sujet d’une "fatwa du gouverneur de Dakar".
"Le gouverneur contourne le préfet de Dakar et signe lui-même un communiqué très controversé, pour défendre aux médias tout acte de propagande électorale durant la phase de précampagne", écrit le journal, ajoutant que facebookers, tiktokeurs, youtubeurs "et même les simples manifestants ne sont pas épargnés (...)" par cette interdiction.
Des militants et sympathisants de l’opposition ont organisé une marche à Dakar, mercredi dernier, pour contester le rejet de la liste des candidats titulaires au scrutin proportionnel de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux élections législatives du 31 juillet prochain.
YAW et Wallu Askan Wi comptent remettre cela le 17 janvier prochain, "avec ou sans l’aval de l’autorité administrative", note Source A. Le communiqué du gouverneur de Dakar, ces deux coalitions de l’opposition "s’en moquent", selon le journal.
Dans tous les cas, Al Hassan Sall "invoque les dispositions du code électoral qui interdisent toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés", relève L’Info.
"A défaut d’un report stratégique validé par la Société civile avec l’accord tacite des acteurs, l’implication des familles religieuses surtout, le scrutin du 31 juillet promet le feu à travers le pays si les hommes politiques continuent de se regarder en chiens de faïence", prévient Kritik.
Le guide religieux Mame Thierno Birahim Mbacké, dont les propos sont rapportés par Tribune, appelle le président Sall à parler au peuple, au regard de la tension politique prévalant depuis quelques jours. Ousmane Sonko, présenté comme le principal adversaire du pouvoir, et Macky Sall, le chef de l’Etat, "doivent rassurer les populations", dit-il.
Dans ce contexte, la coalition républicaine Samm Sunu Rew "vient en renfort au régime", relativement aux "menaces" de non-tenue des législatives. "Nul ne peut empêcher la tenue des élections", assurent les responsables de cette coalition dans les colonnes de Tribune.
De même, le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Lat Diop, un responsable du parti au pouvoir, annonce avoir mis sur pied un mouvement dénommé "Lu ëup turu" (Trop, c’est trop). "Ce que disent Sonko et ses acolytes, c’est faux. Manifestez ! Il y aura bel et bien les élections", dit-il dans des propos cités par Vox Populi.
Sud Quotidien s’intéresse au procès de la tuerie de Boffa Bayotte, dans le département de Ziguinchor (sud). "Lundi de vérité !", s’exclame le journal, en allusion au verdict de cette affaire qui devrait être connu ce lundi.
Le verdict de cette affaire portant sur le massacre de quatorze coupeurs de bois en 2018 "va tomber, ce lundi 13 juin 2022. Après un long procès qui a duré trois semaines, René Capin Bassène et compagnie et leurs familles retiennent leur souffle", souligne Sud Quotidien.
BK/ASG
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